PUISQUE TU M’AIMES

puisque mes caresses t’agressent

puisque ma tendresse te blesse bien quittons-nous

puisque mon corps te fait du tort

ton corps n’ose dire encore alors quittons-nous

puisque mes mots te sont mélo
tes sentiments te font défaut bien quittons-nous 

quittons-nous puisque tu m’aimes

stoppons tout va-t’en quelle veine

 

puisque tu pars mais jamais loin
que t’en as marre mais tu reviens facile comme tout
puisque le soir t’appelles pour rien

que dans le noir t’as du chagrin facile comme tout

puisqu’un regard trahit si bien

la joie que je t’attende en vain presqu’à genoux

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quittons-nous puisque tu m’aimes 
stoppons tout va-t’en sans peine

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alors ça va durer combien de temps tes allers tes retours

je suis fatigué énervé lassé de tes refus de tes détours

si tu entres tu restes sinon va-t’en

ne franchis plus le seuil j’en ferai mon deuil

si tu y tiens viens mais si tu doutes pour un rien alors je te rends tout

tes beaux yeux ton odeur le goût de tes mains

t’as usé ma patience mes espoirs mes draps

rusé abusé d’ma confiance mon corps mes bras

et toutes ces clopes et toutes ces clopes

l’amour n’est pas un jeu on y perd à tous les coups

mais si tu ne donnes pas t’es mort si tu ne t’offres pas t’es mort

situ ne t’ouvres pas t’es mort

si tu entres tu restes sinon va-t’en j’en ferai mon deuil